Terpsycordes - Press

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A great moment in classical chamber music - Schaffhauser Nachrichten

"Let's get straight to the point: What the string quartet Quatuor Terpsycordes from Geneva performed on Sunday evening in the Klosterkirche Paradies can hardly be described with superlatives!"
"Her playing was lively and exciting, yet at the same time highly sensitive and intimately soulful with the finest dynamic nuances."


Gisela Zweifel-Fehlmann

SCHLATT/PARADIES String quartets by Joseph Haydn, Frank Martin and Franz Schubert were on the dense programme, which the international, award-winning top ensemble performed with unparalleled, incredible skill and the utmost sensitivity. The musicians Girolamo Bottiglieri and Raya Raytcheva, violins, Caroline Cohen-Adad, viola, and Florestan Darbellay, cello, knew how to move the numerous listeners deeply and inspire them to the utmost.


Joseph Haydn as the "inventor" of string quartets

Haydn wrote 68 string quartets in the course of his life, which were also a great model for Wolfgang Amadeus Mozart due to their originality. The Quatuor Terpsycordes has set itself the enormous task of recording them all on CD. It was therefore no surprise to hear an exemplary interpretation of the Haydn Quartet in G major op. 33/5. The four artists moved like fish in the water of the sensitive style. Their playing was lively and full of tension, while at the same time highly sensitive and intimate, with the finest dynamic nuances.

The moderately modern string quartet by the Swiss-Welsh composer Frank Martin from 1967 touched the listener with (Jewish?) melodies of lamentation in expressive solo passages. Passionate outcries were followed by quiet tones that faded away resignedly in the most delicate pianissimo. A melodious Larghetto was reminiscent of Johann Sebastian Bach's beautiful Air. A virtuoso movement in the fastest Prestissimo with the highest perfection of interplay, as well as a filigree, lively Allegretto, allowed Frank Martin's rich music to be heard in a variety of guises.
 

Death and the Maiden

This title of Franz Schubert's late, extensive String Quartet in D minor D. 810, with which he broke with the conventional compositional scheme of Viennese Classicism, alludes to a poem by Matthias Claudius in which death appears as the gentle friend of a young girl. The gripping work has a sad, resigned mood and at the same time is full of contrasts, which the musicians moulded with passionate, spirited outbursts and dreamlike moments of unearthly tenderness. The famous second movement creates a reference to Schubert's aforementioned art song with thematic variations. The work culminated in a final movement of breathtaking tempo and incredible precision. Only the encore of the lovely slow movement from Haydn's String Quartet op. 76/5 allowed the audience to breathe a sigh of relief. With the finest shadings, it formed a conciliatory conclusion of poignant serenity. The concert was a deeply moving, lasting experience that can no longer be topped.
(Legend to the picture of Barbara Binzegger:)
The Quatuor Terpsycordes gave its listeners a rare moment of splendour

 

L'écho des pavanes (mai 2021) - Listen to the programme : here
Terpsycordes joue Haydn par le menu


Scènes Magazine (février 2021)
"Enthousiasme". Entretiens avec Florestan Darbellay et Girolamo Bottiglieri par Pierre Jaquet
Extraits:

"Florestan Darbellay, vous travaillez sur une intégrale Haydn. Parlez-nous de ce projet, de ses enjeux."

- FD (...) Quand j'ai rejoint Terpsycordes l'année passée, le projet avait déjà débuté: environ 10 à 15 oeuvres avaient été abordées. C'est une opération de longue haleine qui devrait durer... 7 ans au total. Souvenez-vous qu'il y a 69 pièces! Je discerne dans cette vaste entreprise une occasion pour la formation de se forger une nouvelle identité, par un travail de fond. C'est effectivement un grand chemin à suivre, (...) mais c'est un monde à découvrir ensemble! Cela favorise un nouvel équilibre dans le Quatuor.

"Comment s'est déroulé votre intégration dans le quatuor? (...)
- FD (...) Tout cela s'est développé de manière fluide, naturelle. En somme nous nous retrouvons à créer ensemble à 4: ils apportent l'expérience, et moi une sorte... disons de fraicheur. Cela a été, et c'est décidément, très agréable. (...)

"Girolamo Bottiglieri (ndlr. au sujet de Beethoven- Schubert, Conversation de deux génies / Post-Scriptum 1826), comment voyez vous personnellement chacune des deux esthétiques en ce moment précis?"
- GB (...) Beethoven exprime un ressenti individuel. Il atteint une dimension transcendante. Je discerne comme une attirance vers le sublime. Chez Schubert, il y a, dans ce dernier quatuor, quelque chose de nouveau, pas forcément retrouvé ailleurs dans sa production pour les 16 cordes... J'ai envie de dire d'opératique...
(...) Leurs mondes sont très personnels. En revanche, la juxtaposition des mouvements de l'un et de l'autre donnent une clef, une capacité de comparaison sur les plans de l'écriture et de la sensibilité, de l'un comme de l'autre.


Les premiers quatuors à cordes de Wolfgang Amadeus Mozart par Michel Rusquet - musicologie.org
De proportions encore modestes, ces quatuors « milanais » exhalent un charme printanier irrésistible, et le Mozart de la maturité s'y manifeste déjà par brèves prémonitions fulgurantes. »  À cet égard, certaines pages constituent des sommets, à commencer par le joyau de la série, le K 156 en sol majeur, et surtout son sublime Adagio dont « les modulations, les dissonances et les chromatismes pathétiques ne sont qu'à Mozart », mais aussi (pour se limiter à un autre moment parmi les plus frappants) le « grand Allegro central en sol mineur [du K 159 en si♭majeur], déchaînement de violence passionnelle grandiose et sombre, — l'un des sommets du Sturm und Drang chez le jeune Mozart […] La fragmentation des motifs, la fréquence des modulations chromatiques y poussent l'inquiétude à son comble : c'est déjà le grand Mozart « démoniaque » qui s'exprime ici dans sa tonalité de prédilection. » Article online : here


Le parc des Bastions, enclave de Buenos Aires - 10 juillet - Article online : here
Tribune de Genève, Rocco Zacheo
Sur les notes de Piazzolla, mais pas seulement, le quatuor Terpsycordes a ouvert à Genève un nouveau rendez-vous gratuit.


Ecouter l'émission : here
Cet été cʹest Concerts ! - 24 juillet - Quatuor Terpsycordes

Musée dʹArt et dʹHistoire, Genève
Joseph Haydn : Quatuor op. 76 N° 1 en sol majeur
Anton Webern : Langsamer Satz pour quatuor à cordes
Ludwig van Beethoven : Quatuor à cordes op. 18 N° 6 en si bémol majeur, La Malinconia


Avril 2020
François Grin quitte le Quatuor Terpsycordes

Après 20 ans d’une collaboration intense et fructueuse, et de nombreux concerts, François Grin quitte le Quatuor Terpsycordes. Nommé directeur musical du Conservatoire de musique Montreux-Vevey-Riviera, il se consacrera désormais pleinement à ce nouveau poste et à ses activités musicales personnelles. Les Terpsycordes lui souhaitent tout le meilleur pour cette nouvelle aventure et ils se réjouissent d'ores et déjà de le retrouver aux Concerts d'été à St Germain ainsi qu'au Festival classique des Haudères.
C'est le violoncelliste genevois Florestan Darbellay qui prendra le quatrième archet dès la reprise des activités du Quatuor.


Notre pièce de théâtre musical Post-Scriptum 1826 a vu le jour le 9 mars dernier au Théâtre Les Salons, avant de voir les représenations suivantes annulées (suite aux mesures CoViD19).
 
"Les Terpsycordes ont merveilleusement choisi les extraits des derniers quatuors de ces deux compositeurs: quand la musique prolonge les mots des comédiens, l'imaginaire se met en route: le public entre dans une rêverie, et les notes arrivent chargées de sens et d'émotions nouvelles..." C.R.

La salle était comble pour cette première de Post-Scriptum 1826 au Théâtre Les Salons de Genève : sur scène, c'est dans sa chambre que Beethoven, dans ses derniers jours de vie (incarné par le comédien et metteur en scène Alain Carré) reçoit le jeune Schubert (interprété avec fougue par Dejan Nikolic).


Mars 2020
Interview d'Alain Carré sur bythelake, par Pascale Rousseau

Pascale Rousseau : En tant qu’auteur, comment avez-vous travaillé et construit le spectacle ?
Alain Carré : Pour l’écriture du texte, je me suis basé sur les écrits de Schubert et Beethoven. Je les ai malaxés, redistribués pour en faire un dialogue à partir des 11 000 pages des carnets de conversation de Beethoven. Etant sourd, il écrivait tout pour se faire comprendre et je me suis inspiré aussi bien sûr de la correspondance de Schubert. Ce spectacle est construit comme un concerto avec au départ une partie andante, une partie adagio où l’on va sur des thèmes beaucoup plus profonds, et scherzo pour nous diriger vers une fin dramatique.
Lire l'interview en intégralité HERE


le 8 mars 2020 Tribune de Genève
Beethoven et Schubert se disent adieu à Genève Concert
Le Quatuor Terpsycordes et Alain Carré ont imaginé une rencontre entre les deux compositeurs.
Read the full article HERE


16.01.2020 Meilener Anzeiger
Von « bast »

Interprétation géniale
Le « Quatuor Terpsycordes » de Genève qui se veut « impressionniste », et son invité, le soliste William Sabatier (Bandonéon) qui interprète le « Tango chaleureux » :
L’honneur a été ainsi donné au « feu » comme devise du concert.

Quatuor1
Dans l'Église réformée, le Quatuor Terpsycordes a su nous convaincre avec son invité, le soliste William Sabatier au bandonéon. Photo : zvg

Le "Quatuor à cordes" op. 35 a été écrit par le jeune compositeur Maurice Ravel en 1902/03 pour le concours annuel "Prix de Rome" du Conservatoire de Paris. Son travail a provoqué un scandale sans précédent en raison de préoccupations formelles concernant les violations des normes de composition. Ravel était conscient de cette non-conformité mais pensait que l'œuvre montrait une volonté de construction musicale, « bien que partiellement accomplie ».

Intonation la plus sûre
Aujourd'hui, c'est précisément en raison de sa haute qualité artistique que c’est l’un des quatuors à cordes impressionniste les plus joués : le Quatuor Terpsycordes l'a d’ailleurs démontré de manière convaincante par son interprétation lors du concert d'hiver de la série « Vier Jahreszeiten » dimanche dernier dans l'Église réformée.

Girolamo Bottiglieri et Raya Raytcheva (violons), Caroline Cohen Adad (alto) et le violoncelliste François Grin ont vécu intensément l’univers du son de l’étudiant de Fauré, et cela au fur et à mesure de leurs interprétations. Avec - bien sûr – une intonation sûre, les passages d'octave ont été appréciés ainsi que la conception des couleurs de sons et la diversité de motifs et de thèmes. Un son d'alto incroyablement chaud a été associé à des passages qui peuvent également être entendus dans le tutti.

A l’entrée du 2ème mouvement, les Pizzicati ont été réellement « Assez vifs et rythmés » alors que, lors du 3ème mouvement dont le titre est « très lent », le Quatuor a su jouer des nuances à l’aide des „sourdines“: l’interprétation des thèmes et des accompagnements furent en effet totalement adaptés à l‘œuvre.

William Sabatier très en forme
Astor Piazzolla est connu comme le Roi du Tango. En 1989, l’Argentin (1921-1992) a composé les « Five Tango Sensations » avec ses 5 mouvements « Asleep – Loving – Anxiety – Despertar – Fear. »

Le Bandonéoniste Français, William Sabatier vit pour le Tango depuis sa jeunesse. Lors d’un grand solo, il nous exprime « la phase du sommeil » la thématique contrastée « sommeil / rêve » rencontre un accompagnement apaisé du quatuor. Sabatier a également brillé comme un excellent improvisateur dans les 4 autres mouvements : Il s’est servi de quelques séquences à partir d’un texte rigide et rythmique tout en laissant aussi la place aux violon et violoncelle lors de leurs solos, avant que les motifs ne traversent les voix du quatuor.

Depuis 2010, ce « Quintet » travaille ensemble. Cela a tellement « tangoté » que le public a eu du mal à rester assis à leurs places.

Les grands applaudissement qui ont suivi ont provoqué 2 « bis » : Piazzolla « La muerte del angel » et l’immanquable « Oblivion » qui ont totalement enthousiasmé le public, certains, même, sont probablement rentrés à la maison en « swinguant » à la nuit tombante.


The last review about the CD Vierne in FANFARE MAGAZINE (USA) :

"... we have the piano quintet — a full-fledged near-masterpiece of a composition written in 1917 after receiving news that his 17-year-old son had been killed in action in the war. The work is full of passionate grief, sorrowful longing, and bitter melancholy. It is in many ways the equal of the Franck Quintet in musical substance and, perhaps, even surpasses it in excellence. Written in the chromatic style typical of the late-Romantic French composers, Vierne launches the first movement in C Minor, where two main themes are developed.
The second movement continues the somber mood and it is not until the third and final movement that an agitated mode breaks out with pounding keys and vehement strings. This vigorous music collapses into an eerie stillness, where the first movement’s passionate theme reappears, only to be exploded with a fiery coda.
Yes, this music is “green” all the time for me—it is excellent through and through. The Terpsycordes Quartet, anchored at the piano by Muza Rubackyte, perform the daylights out of it, giving full sway to the emotional content in a satisfying and dynamic performance.
I am familiar with just one other performance of the Piano Quintet, and that is by Le Groupe de Chambre de Montreal on a Musica Viva CD from 1995. (...) I think their performance is quite fine, but I like Muza Rubackyte and team even more for their more emotional performance. (...) What I can say with assurance is that this present release is excellent in every way and it does Vierne and his powerful piano quintet proud."
(...)
"The Piano Quintet is a wonderful work, very well performed and recorded and well worth your attention."

(Mark Novak, Fanfare Magazine, 2016)

TO READ THE LAST REVIEW ABOUT THE CD FRANZ SCHUBERT, QUARTETTSATZ D703 : CLICK HERE

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Critique sur le dernier cd : Franz Schubert, Quartettsatz D 703, Quatuor No 15 D 887, Ed. Ambronay.

« If you want to hear these Schubert string quartets on period instruments, Quatuor Terpsycordes here offer you this surprisingly rare opportunity. (…) Their entire performance is a revelation. » Michael Greenhalgh, Musicweb novembre 2015

« The Quartettsatz is a work that lends itself particularly well to the period approach, and the Terpsycordes are duly impressive, stripping away any excess vibrato. Particularly impressive is the organic way in which the music unfolds. »
« This new version sits convincingly alongside the Belcea and the Takacs in terms of formidable modern-day recordings(…) There’s plenty to admire(…) not least an airiness of texture and some wonderfully characterful viola-playing. » Harriet Smith, Gramophone novembre 2015

 

Un quatuor symphonique

Un quatuor «symphonique»D’aucuns lient le Quartettsatz de Schubert au quatuor La jeune fille et la mort. Les musiciens du Quatuor Terpsycordes ont fait le choix de l’enregistrer en même temps que le Quatuor No 15, soit l’ultime de Schubert. Ces pages oscillent toujours entre la dentelle mélodique, le cadre intime dans lequel était jouée la musique de chambre et leur force expressive, puissante, parfois même rugueuse. Pour retrouver la délicatesse autant que l’urgence de la musique de Schubert, les Terpsycordes ont monté leur propre instrument avec des cordes en boyau et jouent avec des archets du XIXe siècle. Au-delà de la recherche de fins détails, sur l’articulation et l’interprétation historique, c’est aussi sur la longueur du discours, le souffle qu’il faut tenir de bout en bout, que les musiciens œuvrent, pour rendre passionnant ce quinzième quatuor aux dimensions quasi symphoniques (peu ou prou 45 minutes). Le pari est tenu.

Le Quatuor Terpsycordes confirme ainsi son inspiration schubertienne (après un premier disque consacré aux quatuors Rosamunde et La jeune fille et la mort). Lauréat d’un Premier Prix au Concours de Genève en 2001, il se produira le 11 novembre prochain au Victoria Hall dans le cadre du concert de gala des anciens lauréats. EH, La liberté.CH

Écoutez l'émission Magma du 17 septembre 2015 sur RTS  en cliquant iciEcouter 

"une intonation impeccable, pas de chichis interprétatifs, pas de soufflets ou autres idiosyncrasies à l’ancienne, une grande finesse de sonorité, et surtout une gestion toujours très sûre du flux musical. On est pris par leur discours de bout en bout en l’on goûte à la fois les qualités sonores de chacun et de l’ensemble " Vagnethierry.fr

Wanderer sans fard : Le Quatuor Terpsycordes mène Schubert vers le XXème siècle

" Le Quatuor Terpsycordes joue brillamment d'un extraordinaire paradoxe : exhaler le caractère résolument moderne de cette musique tout en utilisant des instruments d’époque. Pas question alors de laisser Schubert le Wanderer zigzaguer dans le brouillard : les Terpsycordes savent très bien où il vont. Comme dans leur enregistrement de La Jeune fille et la mort, paru en 2008, ils s’affranchissent de tout sentimentalisme refusent le moindre épanchement, le plus petit effet de manche, le coup d’archet à vous fendre le cœur, et donc tout vibrato. D’aucuns pourraient penser que cette façon d’aborder Schubert tend vers la sécheresse. Elle en donne au contraire une vision tout autre, nimbée d'une autre forme d'émotion, plus âpre, sans diminuer la tension permanente entre l’angoisse et la sérénité. " Gérard Pangon, Musikzen

Pour lire toute la critique cliquez ICI

Le Quatuor Terpsycordes passionné dans Schubert

"Le jeu des Terpsycordes se mue tantôt en déchaînements nerveux ou bien à l’opposé en d’angéliques pianissimi, transfigurant l’incroyable inspiration schubertienne.

Car on remarquera dès ce « Quartettsatz » introductif un élément des plus marquants : en effet, les interprètes ayant adopté le jeu sur des instruments authentiques ne possédant pas toutes les capacités expressives des instruments d’aujourd’hui (cordes en boyau, etc.), ils auront eu à cœur d’accentuer les contours, les nuances, les dynamiques de cette musique…

Un choix d’une merveilleuse intelligence permettant de goûter au maximum de leur potentiel expressif les coups de théâtre, les soubresauts, les recoins d’ombre et autres rais de lumière. En d’autres termes : la musique elle-même, poussée à son plus intense paroxysme expressif." Thomas Vergracht, Resmusica

Pour lire toute la critique, cliquez ICI


Le Quatuor Terpsycordes s'est produit le 26 avril dernier à l'Eglise St Germain (Genève) pour soutenir le projet de l'Accademia d'Archi "Orchestre en classe". Il est heureux de parrainer ce projet qui vise à offrir aux plus jeunes, dans le milieux scolaire, la possibilité de pratiquer un instrument. Voici l'article paru dans Le Temps avant le concert.

" C’est un joli projet à accompagner. Un de ceux qui signalent l’importance du développement harmonieux de la jeunesse, grâce à une éducation complète. A Genève, les activités d’orchestre en classe sont défendues par certaines écoles de musique et orchestres, dont le Conservatoire populaire et l’OSR notamment. Les enfants n’ayant pas accès à la musique classique peuvent ainsi entrer en contact pour pratiquer en groupe une discipline habituellement réservée à des couches sociales favorisées. Sur le modèle du Sistema vénézuélien fondé il y a trente ans par le chef José Antonio Abren, le principe a fait des émules. L’école Accademia d’Archi pilote aujourd’hui quatre unités d’orchestre de cordes en classe, à Chêne-Bourg et Thônex. Acquisition d’instruments, salaires d’enseignants, locaux… Les mécènes s’investissent sur des périodes limitées, et les restrictions budgétaires ne permettent pas à l’Etat de soutenir ces projets sur le long terme. Le directeur de l’organisme, André Rochat, part donc en croisade pour récolter des fonds. Un concert de soutien est ainsi organisé ce dimanche à l’église Saint-Germain à 17h. Le quatuor Terpsycordes, parrain de l’orchestre en classe, affiche Haydn, Ravel et Schubert. Les quatre musiciens croiseront l’archet pour une belle cause. "

Le Temps, le 23 avril 2015, Sylvie Bonier


CD avec Maël Godinat Trionyx

Lire l'article sur Le Courrier du 28 mars 2015


 

CD Haydn – Sept Dernières Paroles du Christ en Croix – Terpsycordes SQ

«Très belle œuvre dont le caractère primesautier (voyez « Consumatum est » !) m'étonne toujours ; et servie à merveille par les Terpsycordes, qui ont la chaleur du grain des instruments d'époque, mais avec une assise dense (et une sûreté technique) beaucoup plus rare avec ce type de matériel. Seul l'orage fait un peu grincer les boyaux. Magnifique version, qui culmine dans un saisissant « In Tuas manus ». 

Classissima - carnet d'écoutes n°71 par David Le Marrec - 28 mars 2015


CD Haydn – Quatuor Op.33 n°5 – Terpsycordes SQ 

CD Haydn – Quatuor Op.33 n°2 – Terpsycordes SQ

« Sur instruments d'époque, on n'a pas fait mieux, et de très loin : l'une des lectures les plus spirituelles de ce groupe. Depuis que je les ai entendus pour la première fois (jouer le Premier de Ligeti !) pendant le Concours d'Évian-Bordeaux, où je ne m'étais pas expliqué leur élimination au premier tour, je les suis avec plaisir, et je n'espérais pas alors une telle discographie, très méritée d'ailleurs (leur Treizième de Schubert est merveilleux aussi, et leurs Sept Dernières Paroles, et la plupart du reste…). 
Au demeurant, l'opus 33 est, avec les deux derniers cycles, le plus intéressant des quatuors de Haydn (étrange baisse d'intérêt dans les opus des quarantaine et cinquantaine…). »

Classissima - carnet d'écoutes n°70 par David Le Marrec - 22 mars 2015

« Un concert du Quatuor Terpsycordes, renforcé pour l’occasion par une petite dizaine de pupitres et, surtout, par le lightshow du duo Sigmasix. Là aussi, la grande foule et un véritable triomphe pour une œuvre, La Jeune Fille et la Mort de Schubert, transfigurée et augmentée par des artifices qu’on n’a pas coutume de croiser dans ce biotope. De ce concert, on aura aimé avant tout le noir qui a longtemps régné entre les dorures du Victoria Hall, tout juste rompu par les lumières tamisées posées sur les pupitres. On aura aussi apprécié la fougue et l’intensité musicale déployées par l’ensemble sur la scène. Et puis le ballet de lumières, qui ont su créer des atmosphères et souligner l’intense narration schubertienne. Décoiffant! » TRIBUNE DE GENEVE, juin 2014


« S'il n'a pas encore acquis auprès du grand public la réputation que ses qualités devraient lui valoir, cet ensemble actif depuis plus de 15 ans, jouant sur instruments d'époque – des Vuillaume du milieu du XIXe siècle cordés en boyau et joués avec des archets classiques – ou modernes en fonction des répertoires abordés, n'en est pas moins de plus en plus séduisant au fil des années. » PAPERBLOG, septembre 2013


« Une science stupéfiante pour la couleur (...) Ainsi les « Métamorphoses nocturnes » se sont-elles ouvertes samedi à l’enivrante exploitation du quatuor Terpsycordes. L’ensemble fait une subtile utilisation des couleurs sonores qui, toutes différenciées, lumineuses, aboutissent à une force insoupçonnée. Les musiciens ont bouleversé le public, spontanément. Quant à leur vision du Quatuor à cordes op 18 de Beethoven, joué en ouverture du concert, elle est riche de puissance dramatique et de vibration intérieure. Chaque mouvement est animé d’un souffle d’une extraordinaire intensité. L’allegro con brio est pastoral, les dialogues sont finement structurés. Puis les interprètes combinent enthousiasme et nostalgie tandis qu’un humour discret caractérisera le scherzo.

La communion spirituelle entre les musiciens Girolamo Bottiglieri, premier violon, Raya Raytcheva, second violon, Caroline Haas, alto, François Grin, violoncelle est tangible. Toujours l’ensemble démontre une sûre verticalité.
Dans le Quatuor à cordes en la mineur op 51 de Johannes Brahms, qui a terminé le concert, les Terpsycordes se sont abandonnés, à bon escient, aux plaisirs de l’époque romantique. Le bis? Un mouvement d’un quatuor de Beethoven. »

L'Express - L'Impartial (2013)


« Quatuor Terpsycordes: œuvres de Beethoven, Haydn et Ligeti

Festival d’Ambronay / Salle Monteverdi - 16 septembre 2012

[...] les quatre interprètes du Quatuor Terpsycordes [...] ont adopté une audacieuse démarche quant à leur interprétation : ils jouent autant sur instruments modernes que sur instruments anciens, selon le répertoire abordé. Et, disons-le d’emblée, ils défendent l’un et l’autre avec le même bonheur (Raya Raytcheva et Girolamo Bottiglieri aux violons, Caroline Cohen-Adad à l’alto et François Grin au violoncelle). Le Quatuor en mi bémol majeur Op.33 n°2 (1781) de Joseph Haydn, surnommé « La Plaisanterie », revit avec brio mais raffinement, avec élans mais délicatesse, autour de son mouvement central au tempo de valse.»

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