Muza Rubackyté - Presse
PROGRAMMES DISCOGRAPHIE PRÉSENTATION VIDEOS AGENDA
Grey-panthers - Lire l'article sur le site
1er octobre 2023 - Impressions de Valses
Leopold Godowsky, Karol Szymanowsky - Dmitri Makhtin : violon, Mūza Rubackyté : piano - Ligia (70')
Une immense pianiste qui, dans ces compositions, trouve à nouveau le terrain idéal pour illustrer ses affinités avec les atmosphères exotiques et raffinées d'un postromantisme épuisé comme la musique de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowsky.
Mūza a déjà reçu un Diapason d'Or pour son premier volume de l'œuvre de Léopold Godowsky - qui comprenait, entre autres, la gigantesque Sonate pour piano en mi mineur, l'un des sommets du postromantisme et un véritable monument du répertoire pianistique. Dans ce CD, poursuivant son voyage initiatique à travers l'œuvre de son compatriote, l'intégrale des œuvres pour violon et piano pour lesquelles Mūza s'associe au grand virtuose russe Dmitri Makhtin et à son précieux Andrea Guarnieri de 1682.
Les Impressions Valses, ensuite, une série de 17 pièces très courtes qui identifient sa période viennoise - de 1909 à 1914 - au cours de laquelle il a séjourné dans la capitale autrichienne pour diffuser ses connaissances et sa maîtrise dans cette académie musicale (c'est à cette époque qu'il a rencontré Arthur Rubinstein, qui disait de lui : "Il me faudrait 500 ans pour maîtriser des mécanismes techniques semblables à ceux de Godowsky").
Toujours pour ce CD, le programme est complété par la musique de Karol Szymanowsky, avec les Trois Caprices de Paganini, op.40. Ferruccio Nuzzo
Resmusica - Lire l'article sur le site
10 juillet 2022 - À Toulouse, Musique en Dialogue aux Carmélites met les mécènes à l’honneur
Musicologie.org - Lire l'article sur le site
28 juin 2022 - Œuvres de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowski par Mūza Rubackytė et Dmitri Makhtin
Sur la lancée de son dernier enregistrement, comprenant la démesurée Sonate pour piano en mi mineur de Leopold Godowsky et les merveilleux préludes de Karol Szymanowski, Mūza Rubackytė continue l’exploration des œuvres de ces deux compositeurs, deux mondes différents, cette fois avec le violon de Dmitri Makhtin.
Godowsky fut de son temps un monstre sacré du piano et composa abondamment à sa gloire et à celle de son instrument. Ses pièces avec violon, souvent adaptées d’originaux pianistiques, sans d’être de pures raretés sont toutefois moins connues (enfant, le violon fut son premier instrument).
Les Douze Impressions, composées en 1916, sont dédicacées à Fritz Kreisler et à son épouse Harriet Lies. Elles ont le caractère intime d’œuvres pour le salon, avec des valses à la française ou à la viennoise aux parfums surannés, voire fantomatiques, mais avec aussi de beaux traits mélodiques à faire les beaux jours des oreilles contemporaines. Le programme est complété, comme on le fait généralement, avec deux Waltz-Poèms, d’un cycle de six, pour piano, composées en 1928-1929, dont deux sont arrangées avec violon, le no1 et le no 5, quant à lui originellement en la bémol majeur, arrangé en la majeur et rebaptisé no 2 ; « Avowal », le no 2, arrangé avec violon des quatre Poems pour piano de 1927-1931, et « Nocturnal Tangier », le no 1 du cycle de 1919-1920, Triakontameron (30 Moods and Scenes in Triple Measure).
Karol Szymanowski, pianiste, a particulièrement marqué le jeu et la technique violonistiques, notamment avec son admirable trilogie Les Mythes, pour piano et violon. Mūza Rubackytė et Dmitri Makhtin ont décidé d’enregistrer une œuvre plus tardive et peut-être moins courue, les Trois caprices de Paganini (opus 40), composés en 1918 et dédicacés au violoniste Paul Kochanski. On aime parfois y voir un quelque chose de désabusé, associé au séjour de Szymanowski à Vienne, ville qu’il n’a pas aimée et au fait que Paganini s’y produisit, voire de l’ironie dans la confrontation de la virtuosité sans frein de l’original et des subtilités de l’arrangement. Quoiqu’il en est, c’est une démonstration brillantissime de musique.
Diapason
Voce Nustrale
avril 2022 - "Promenade musicale" sur Voce Nustrale Ecouter
RCF Radio
12 avril 2022 - Tous mélomanes - "Une heure avec la pianiste lituanienne Muza Rubackyté" Ecouter
Resmusica
Lire l'article sur le site Resmusica
Newsletter - Les points forts 2021/2022
Lire la newsletter
Pianiste - Par Sophie Perrin-Ravier, le 21 décembre 2021
Papageno - Par Alexandra Ivanoff, le 11 octobre 2021
Splendeur pianistique de la Lituanie et de la Corée du Sud à Müpa Budapest
Muza Rubackyte a été la soliste vedette du Concerto Budapest, dirigé par Zoltán Rácz, pour la première à Budapest du Concerto pour piano ("Résurrection") de Krzysztof Penderecki, dédié à la tragédie du 11 septembre aux États-Unis. Cette partition de 45 minutes évoque l'horrible attentat contre les tours jumelles de New York et ses conséquences désastreuses : poussière toxique, mort et érection d'un mémorial dans le quartier de Lower Manhattan.
Le rôle central du piano dans ce portrait sonore d'une terreur inexplicable semblait être celui de l'indignation morale et du commentaire. En utilisant la vaste artillerie de la section des percussions et des instruments à vent, le compositeur a entouré les réponses féroces du clavier de vagues intermittentes de dévastation apocalyptique. Les cordes sont parvenues à percer le chaos avec les souches célestes d'un choral doux-amer qui ressemblait à des anges planant au-dessus des décombres. Les cloches d'église qui sonnaient de temps en temps rappelaient sans doute celles de l'église Trinity de Wall Street, dont la présence majestueuse s'opposait émotionnellement à la destruction choquante.
L'interprétation musclée de Rubackyte (elle y avait travaillé personnellement avec Penderecki) a été une sorte d'expérience miraculeuse pour tous les spectateurs : cette partition exigeante est un tour de force et une pièce maîtresse du répertoire pour piano du XXIe siècle. Sa maîtrise et sa précision impressionnantes ont été essentielles à l'illumination historique - non seulement d'un sinistre morceau d'histoire, mais aussi du génie de Penderecki à le dépeindre. Lors d'une entrevue après le concert, Muza Rubackyte a affirmé que le concerto vise à ressusciter nos âmes, comme le suggère son titre, "mais aussi à nous rappeler que le mal rôde toujours".
Ce concert a débuté par l'ouverture de "Candide" de Leonard Bernstein et s'est terminé par la suite des "Danses symphoniques" de sa comédie musicale de Broadway "West Side Story". Le maestro Rácz et l'orchestre ont brillamment expédié les feux d'artifice rythmiques, les nombreux éléments de jazz, l'insouciance des personnages, ainsi que le déchirement total du final. Ce beau programme de concert représentait en fait deux aspects de l'Americana moderne - en utilisant deux perspectives très différentes.
La Croix - Par Emmanuelle Giuliani, le 20 septembre 2021
On-mag.fr - Michel Jakubowicz, le 21 octobre 2021
Concert : Beethoven et Schubert à la cathédrale Saint-Louis des Invalides
Lire l'article
La tribune de Genève - Rocco Zacheo, le 25 avril 2021
Leopold Godowsky, un piano retrouvé
L’interprète Muza Rubackyte fait revivre la colossale «Sonate en mi mineur» du compositeur oublié. Un album vertigineux.
Lire l'article
Livres/ Née sous un piano - Mūza Rubackytė - Classic Toulouse, mars 2021 - Lire l'article
“Dramatic Russian Legacy” - DSCH Journal, Daniel Elphick - ICI
Shostakovich, Piano Quintet, opus 57.
Weinberg, Piano Quintet, opus 18.
Mūza Rubackytė (piano), Mettis Quartet.
Micro européen. La Lituanie, une Europe méconnue
Regard de l'Est sur l'Europe avec Muza Rubackyté, une européenne de la Baltique, pianiste concertiste lituanienne.
France info - février 2021 - Ecoutez l'émission ICI
Née sous un piano de la pianiste lituanienne Mūza Rubackytė est le récit d’une carrière très singulière doublée d’une vie au service de son pays.
Concertonet - 6 février 2021 - ICI
L'art de Leopold Godowsky et de Karol Szymanowsky sous les doigts de Mūza Rubackytė
Musicologie - 29 janvier 2021 ICI
Romantisme pas mort - Musikzen - 18 janvier 2021 ICI
Double défi pour la pianiste Muza Rubackyté
Leopold Godowsky - Karol Szymanowsky
Muza Rubackyté aime les raretés et les défis. Avec la grande Sonate en mi mineur de Leopold Godowsky, elle cumule les deux, y ajoutant le goût des hommages qui est peut-être sa troisième passion. Pourquoi Godowsky donc ? Parce qu’en 2020, sa Lituanie natale a célébré le tricentenaire d’Elijah ben Solomon Zalman, le « Génie de Vilnius » qui contribua à la formation du judaïsme Litvakien, dont le compositeur fut l’héritier au même titre que Jasha Heifetz, Vlado Perlemuter, Romain Gary et Emmanuel Levinas. Pourquoi, parmi les quelques quatre-cents opus de Godowsky, cette Sonate monstre de cinquante minutes, que le discophile connaissait principalement grâce au téméraire pianiste Geoffrey Douglas Madge (Dante) ? Parce que le virtuose Godowsky (« J’aurais besoin de cinq-cents ans pour obtenir sa maîtrise du piano », plaisantait - à peine - Arthur Rubinstein) fut un des derniers romantiques, et que de Chopin à… lui-même, son œuvre charrie et condense l’héritage romantique. Mieux que Madge, Rubackyté surmonte les écueils techniques de l’œuvre, et aussi bien que lui, confère à cette musique facilement étouffante et inégalement inspirée une respiration qui permet à l’auditeur de ne pas décrocher. Pourquoi, en complément, a-t-elle choisi les neuf Préludes op. 1 de Karol Szymanowsky ? Parce que dans ces courtes pièces rescapées des essais de jeunesse en grande partie détruits par le compositeur, passent là aussi – et avec un autre génie, fût-il en devenir – les ombres de Chopin et de Scriabine revus à la lumière du wagnérisme. Elle les affronte avec une élégance et une clarté qui les rend d’autant plus convaincants.
François Lafon
Utmisol - Mars 2020 - Article ICI
VIEILLECARNE.COM : Déc 2019 Stéphane Loison - Article ICI
"Sensibilité extrême, puissance sous les doigts de cette magnifique pianiste et une entente subtile avec les cordes du Mettis nous livrent une interprétation envoûtante. "
CLASSICA : Article Muza critique classica shosta weinberg nov 2019
MUSICOLOGIE.ORG, le 20 avril : Jean-Marc Warszawski - Tout l'article ICI
Mūza Rubackyté a pris le parti de réaliser un programme à programme, dans une progression allant « De la valse à l’abîme », de la joyeuse valse-caprice des salons frivoles de Vienne au « Leiermann », dernière étape du Winterreise, la glaciation mortelle du Voyage d’hiver.
RESMUSICA, le 17 février : l'intégralité de la critique ICI
"C’est peu de dire que Muza Rubackyté est à son affaire dans ces pièces brillantes et profondes au romantisme éclatant. Selon sa fougue coutumière, elle domine le sujet avec une aisance confondante, éclairant l’atmosphère avec lyrisme et élégance. Le chant surgit gracieusement d’un accompagnement complexe et ne nous lâche plus. Ungedult déborde d’énergie, des éclairs jaillissent de Auf dem Wasser zu singen, l’effroi transpire dans Erlkönig, tandis que l’Ave Maria, alias Ellens dritter Gesang, gazouille aimablement, tout comme le paisible Du bist die Ruh."
De la valse à l'abîme - Muza Rubackyté - Touchant dialogue entre Schubert et Liszt
Serge Chauzy - CLASSICTOULOUSE.COM - 26 janvier 2019 Article ICI
Voici un beau panorama à explorer et revisiter."
De la valse à l'abîme - Muza Rubackyté
Schubert extraverti
Concert du 26 août 2018 au festival Musique en dialogue aux Carmélites - Serge Chauzy, pour classictoulouse.com ICI et sur UTMISOL ICI
Concert du 14 mai aux Invalides - Culture Box - France Info ICI
Concert du 8 mars à la Salle Gaveau ICI
Critique du CD Julius REUBKE RESMUSICA ICI
Critique d'Utmisol.fr à lire ICI
Critique du CD Julius REUBKE 4 étoiles CLASSICA
Emission Musique Matin sur France Musique du 1er novembre : cliquez ICI
Retrouvez Muza Rubackyté sur France Musique dans l'émission du 23 août : cliquez ICI
Florilège de critiques sur les disques LOUIS VIERNE par MUZA Rubackyté
Louis Vierne (1870–1937), Spleens et détresses op. 38, Piano Quintet op. 42. Anaïk Morel, mezzo-soprano, Mūza Rubackytė, piano, Terpsycordes Quartet. CD Brilliant Classics.
Bien belle (re)découverte que ces pages si peu connues et si rarement interprétées de Vierne mélodiste, sur des poèmes de Verlaine, dans ce cycle intitulé Spleens et détresses ! Ces dix mélodies, composées au cœur de la grande guerre en 1917, constituent, à n’en pas douter, un cycle majeur de la mélodie française. Un grand moment de bonheur !
Louis Vierne met remarquablement en valeur ces textes dont certains avaient déjà retenu l’attention d’illustres compositeurs, comme Spleen ou Le son du cor, sublimés par Debussy.
Anaïk Morel nous livre ici une somptueuse interprétation de ce cycle, sa voix profonde et chaude de mezzo-soprano saisit parfaitement l’expressivité du texte et de la musique et nous fait entrer, dès les premières notes, dans l’univers sombre de ce récital. Elle maîtrise parfaitement ces partitions exigeantes, sachant à bon escient donner de la voix et elle n’en manque pas ! Mais tout n’est pas sombre dans ce cycle, écoutez la passion de Sapho ou encore l’ironie mordante de Sérénade !
Mūza Rubackytė fait bien plus qu’accompagner notre mezzo-soprano, elle est totalement en phase avec elle, saisissant de bien belles partitions dont l’écriture dépasse le simple accompagnement d’une mélodie.
Cet enregistrement est complété par le très beau Quintette pour piano opus 42, ex voto érigé à la mémoire du fils mort durant la grande guerre. Notre pianiste nous livre, avec le quatuor Terpsycordes, une poignante interprétation de ce Quintette en ut mineur, œuvre douloureuse mais dans laquelle on voit poindre quelques lueurs d’espoir, celles d’un compositeur qui reste animé par la foi.
De la très belle ouvrage et un moment privilégié de musique !
Christophe Bernard - UTMISOL
Spleens et détresses avec Anaïk Morel, mezzo-soprano
Quintette pour piano op.42 avec le Quatuor Terpsycordes (paru mai 2016 chez Brilliant Classics)
Laurent Bury - Forum Opéra – 27 mai 2016
12 préludes – Solitude – Nocturne pour piano seul (paru octobre 2015 chez Brilliant Classics)
Elle joue avec beaucoup d'imagination sur le dégradé des intensités et sur les contrastes des timbres pour nous présenter une image vivante de ce compositeur trop négligé."
Jacques Bonnaure – Classica – Novembre 2015 et magazine Pianiste : "rareté à découvrir"
"La pianiste lituanienne y est à son meilleur : inquiétante ou expansive, incisive ou chaleureuse, elle habite chaque humeur, chaque glas, et cette polka d’outre-tombe qui dessine « la ronde fantasque des revenants ». Soulagement heureux, une conclusion apaisée en forme de nocturne vient à point nommé rappeler l’amitié qui liait Vierne à Fauré."
Paul de Louit – Diapason janvier 2016 : 5 diapasons
"Mūza Rubackyté s'empare de toutes ces pièces avec une force peu commune et une conviction de tous les instants, qui leur restituent leur vrai impact. Son instrument, un Fazioli, sonne précis et clair."
Jean-Pierre Robert – L'éducation musicale – Décembre 2015
Romantisme du XXe siècle - Le piano de Louis Vierne sous l'influence de la Grande Guerre
"Les opus 35 et 38 font référence à Debussy, et l’on sait gré à la pianiste franco-lituanienne Muza Rubackyté d’avoir - après notamment Jean Dubé - abordé cette musique attachante."
Marc Vignal – Musikzen - Novembre 2015
Le piano, la face cachée de l’organiste Louis Vierne
"La pianiste lituanienne Mūza Rubackytė nous avait déjà convaincu dans ses enregistrements de Liszt, de Franck et de Chostakovitch. Sa formation au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et son installation à Paris depuis 1991 conviennent parfaitement à cette découverte de l’oeuvre pour piano de Vierne…"
Jean-Marie André – Crescendo – Novembre 2015
Muza Rubackyté éclaire le sombre piano de Louis Vierne "Le tempérament fougueux et le jeu timbré de Mûza Rubackyté, qui nous a ébranlés dans Liszt, Franck, Chostakovitch, mais aussi Beethoven, convient particulièrement à cette musique rédemptrice qui parle aux profondeurs de l’âme. Elle en accentue les aspérités dans une sombre clarté."
Alain Huc de Vaubert – Resmusica – Avril 2016
"Une prise de son magnifique, un piano Fazioli incandescent, des couleurs magnifiques servies par une artiste au sommet de son art font de ce cd un moment de grâce."
Marc Laborde – Ut Mi Sol – Avril 2016
Vierne, le piano révélé
"En grande pianiste, Mūza Rubackytė investit cet univers étrange et beau avec un naturel absolu, une conviction profonde d’interprète, la plénitude d’une sonorité riche et ample qui rendent enfin justice à un répertoire trop longtemps négligé."
Serge Chauzy – Classictoulouse – Avril 2016
Le piano des morts
"Muza Rubackyté fait tout sonner, créant une symphonie expressionniste sciante. Le disque se referme sur le Troisième Nocturne également dédié à René, espace de rêve dont les variations harmoniques subtiles apportent enfin une teinte de consolation à ce disque si sombre."
Jean-Charles Hoffelé – Artamag’ - Novembre 2015