Terpsycordes - Presse
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Un grand moment de musique de chambre classique - Schaffhauser Nachrichten
"Ce que le Quatuor Terpsycordes de Genève a présenté dimanche soir à l'église du cloître Paradies dépasse les superlatifs ! "
"Leur jeu s'est révélé pétillant et intense, tout en étant empreint d'une grande sensibilité et d'une profonde émotion, avec les nuances dynamiques les plus fines."
Gisela Zweifel-Fehlmann
SCHLATT/PARADIES Des quatuors à cordes de Joseph Haydn, Frank Martin et Franz Schubert figuraient au programme très dense que l'ensemble de pointe, primé et de composition internationale, a présenté avec un savoir-faire incroyable et inégalable et une sensibilité extrême. Les musiciens Girolamo Bottiglieri et Raya Raytcheva, violons, Caroline Cohen-Adad, alto, et Florestan Darbellay, violoncelle, ont su émouvoir profondément et enthousiasmer les nombreux auditeurs.
Joseph Haydn, "inventeur" des quatuors à cordes
Au cours de sa vie, Haydn a écrit 68 quatuors à cordes qui, par leur originalité, ont été un grand modèle pour Wolfgang Amadeus Mozart. Le Quatuor Terpsycordes s'est entre autres donné pour mission de les enregistrer tous sur CD. Il n'était donc pas étonnant d'entendre une interprétation exemplaire du Quatuor en sol majeur op. 33/5 de Haydn. Les quatre artistes se sont déplacés comme des poissons dans l'eau du style sensible. Leur jeu était pétillant et plein de tension, mais en même temps d'une grande sensibilité et d'une profonde animation, avec des nuances dynamiques très fines.
Le quatuor à cordes modérément moderne du compositeur suisse romand Frank Martin, datant de 1967, a ému par des mélodies de lamentation (d'inspiration juive ?) de passages solistes expressifs. Des cris passionnés étaient suivis de notes douces qui s'éteignaient avec résignation dans le pianissimo le plus ténu. Un larghetto mélodieux rappelait l'Air de Jean-Sébastien Bach, d'une grande beauté sonore. Un mouvement virtuose dans le prestissimo le plus rapide avec la plus grande perfection du jeu d'ensemble, ainsi qu'un allegretto filigrane et enjoué ont fait résonner la riche musique de Frank Martin sous une forme variée.
La mort et la jeune fille
Ce titre du vaste quatuor à cordes tardif en ré mineur D. 810 de Franz Schubert, avec lequel il a rompu avec le schéma de composition conventionnel du classicisme viennois, fait référence à un poème de Matthias Claudius, où la mort apparaît comme la douce amie d'une jeune fille. Cette œuvre captivante est à la fois d'humeur triste et résignée et pleine de contrastes, que les musiciens ont façonnés avec des éclats passionnés et fougueux et des moments d'une beauté onirique et d'une délicatesse surnaturelle. Le célèbre deuxième mouvement, avec ses variations thématiques, fait référence au Kunstlied de Schubert. L'œuvre a débouché sur un dernier mouvement d'un tempo époustouflant et d'une incroyable précision. Seul le rappel du charmant mouvement lent du quatuor à cordes op. 76/5 de Haydn a permis de reprendre son souffle. Avec des nuances d'une grande finesse, il a constitué une conclusion conciliante d'une émouvante sérénité. Ce concert a été une expérience profondément touchante et durable qui ne peut plus être dépassée.
(Légende de la photo de Barbara Binzegger :)
Le Quatuor Terpsycordes a offert à ses auditeurs une heure de gloire rare
L'écho des pavanes (mai 2021) - Ecouter l'émission : ici
Terpsycordes joue Haydn par le menu
Scènes Magazine (février 2021)
"Enthousiasme". Entretiens avec Florestan Darbellay et Girolamo Bottiglieri par Pierre Jaquet
Extraits:
"Florestan Darbellay, vous travaillez sur une intégrale Haydn. Parlez-nous de ce projet, de ses enjeux."
- FD (...) Quand j'ai rejoint Terpsycordes l'année passée, le projet avait déjà débuté: environ 10 à 15 oeuvres avaient été abordées. C'est une opération de longue haleine qui devrait durer... 7 ans au total. Souvenez-vous qu'il y a 69 pièces! Je discerne dans cette vaste entreprise une occasion pour la formation de se forger une nouvelle identité, par un travail de fond. C'est effectivement un grand chemin à suivre, (...) mais c'est un monde à découvrir ensemble! Cela favorise un nouvel équilibre dans le Quatuor.
"Comment s'est déroulé votre intégration dans le quatuor? (...)
- FD (...) Tout cela s'est développé de manière fluide, naturelle. En somme nous nous retrouvons à créer ensemble à 4: ils apportent l'expérience, et moi une sorte... disons de fraicheur. Cela a été, et c'est décidément, très agréable. (...)
"Girolamo Bottiglieri (ndlr. au sujet de Beethoven- Schubert, Conversation de deux génies / Post-Scriptum 1826), comment voyez vous personnellement chacune des deux esthétiques en ce moment précis?"
- GB (...) Beethoven exprime un ressenti individuel. Il atteint une dimension transcendante. Je discerne comme une attirance vers le sublime. Chez Schubert, il y a, dans ce dernier quatuor, quelque chose de nouveau, pas forcément retrouvé ailleurs dans sa production pour les 16 cordes... J'ai envie de dire d'opératique...
(...) Leurs mondes sont très personnels. En revanche, la juxtaposition des mouvements de l'un et de l'autre donnent une clef, une capacité de comparaison sur les plans de l'écriture et de la sensibilité, de l'un comme de l'autre.
Les premiers quatuors à cordes de Wolfgang Amadeus Mozart par Michel Rusquet - musicologie.org
De proportions encore modestes, ces quatuors « milanais » exhalent un charme printanier irrésistible, et le Mozart de la maturité s'y manifeste déjà par brèves prémonitions fulgurantes. » À cet égard, certaines pages constituent des sommets, à commencer par le joyau de la série, le K 156 en sol majeur, et surtout son sublime Adagio dont « les modulations, les dissonances et les chromatismes pathétiques ne sont qu'à Mozart », mais aussi (pour se limiter à un autre moment parmi les plus frappants) le « grand Allegro central en sol mineur [du K 159 en si♭majeur], déchaînement de violence passionnelle grandiose et sombre, — l'un des sommets du Sturm und Drang chez le jeune Mozart […] La fragmentation des motifs, la fréquence des modulations chromatiques y poussent l'inquiétude à son comble : c'est déjà le grand Mozart « démoniaque » qui s'exprime ici dans sa tonalité de prédilection. » Article entier : ici
Le parc des Bastions, enclave de Buenos Aires - 10 juillet - Article online : ici
Tribune de Genève, Rocco Zacheo
Sur les notes de Piazzolla, mais pas seulement, le quatuor Terpsycordes a ouvert à Genève un nouveau rendez-vous gratuit.
Ecouter l'émission : ici
Cet été cʹest Concerts ! - 24 juillet - Quatuor Terpsycordes
Musée dʹArt et dʹHistoire, Genève
Joseph Haydn : Quatuor op. 76 N° 1 en sol majeur
Anton Webern : Langsamer Satz pour quatuor à cordes
Ludwig van Beethoven : Quatuor à cordes op. 18 N° 6 en si bémol majeur, La Malinconia
Avril
François Grin quitte le Quatuor Terpsycordes
Après 20 ans d’une collaboration intense et fructueuse, et de nombreux concerts, François Grin quitte le Quatuor Terpsycordes. Nommé directeur musical du Conservatoire de musique Montreux-Vevey-Riviera, il se consacrera désormais pleinement à ce nouveau poste et à ses activités musicales personnelles. Les Terpsycordes lui souhaitent tout le meilleur pour cette nouvelle aventure et ils se réjouissent d'ores et déjà de le retrouver aux Concerts d'été à St Germain ainsi qu'au Festival classique des Haudères.
C'est le violoncelliste genevois Florestan Darbellay qui prendra le quatrième archet dès la reprise des activités du Quatuor.
Notre pièce de théâtre musical Post-Scriptum 1826 a vu le jour le 9 mars dernier au Théâtre Les Salons, avant de voir les représenations suivantes annulées (suite aux mesures CoViD19).
"Les Terpsycordes ont merveilleusement choisi les extraits des derniers quatuors de ces deux compositeurs: quand la musique prolonge les mots des comédiens, l'imaginaire se met en route: le public entre dans une rêverie, et les notes arrivent chargées de sens et d'émotions nouvelles..." C.R.
La salle était comble pour cette première de Post-Scriptum 1826 au Théâtre Les Salons de Genève : sur scène, c'est dans sa chambre que Beethoven, dans ses derniers jours de vie (incarné par le comédien et metteur en scène Alain Carré) reçoit le jeune Schubert (interprété avec fougue par Dejan Nikolic).
Mars
Interview d'Alain Carré sur bythelake, par Pascale Rousseau
Pascale Rousseau : En tant qu’auteur, comment avez-vous travaillé et construit le spectacle ?
Alain Carré : Pour l’écriture du texte, je me suis basé sur les écrits de Schubert et Beethoven. Je les ai malaxés, redistribués pour en faire un dialogue à partir des 11 000 pages des carnets de conversation de Beethoven. Etant sourd, il écrivait tout pour se faire comprendre et je me suis inspiré aussi bien sûr de la correspondance de Schubert. Ce spectacle est construit comme un concerto avec au départ une partie andante, une partie adagio où l’on va sur des thèmes beaucoup plus profonds, et scherzo pour nous diriger vers une fin dramatique.
Lire l'interview en intégralité ICI
le 8 mars Tribune de Genève
Beethoven et Schubert se disent adieu à Genève Concert
Le Quatuor Terpsycordes et Alain Carré ont imaginé une rencontre entre les deux compositeurs.
Lire l'article en intégralité ICI
le 16 janvier Meilener Anzeiger
Von « bast »
Interprétation géniale
Le « Quatuor Terpsycordes » de Genève qui se veut « impressionniste », et son invité, le soliste William Sabatier (Bandonéon) qui interprète le « Tango chaleureux » :
L’honneur a été ainsi donné au « feu » comme devise du concert.
Dans l'Église réformée, le Quatuor Terpsycordes a su nous convaincre avec son invité, le soliste William Sabatier au bandonéon. Photo : zvg
Le "Quatuor à cordes" op. 35 a été écrit par le jeune compositeur Maurice Ravel en 1902/03 pour le concours annuel "Prix de Rome" du Conservatoire de Paris. Son travail a provoqué un scandale sans précédent en raison de préoccupations formelles concernant les violations des normes de composition. Ravel était conscient de cette non-conformité mais pensait que l'œuvre montrait une volonté de construction musicale, « bien que partiellement accomplie ».
Intonation la plus sûre
Aujourd'hui, c'est précisément en raison de sa haute qualité artistique que c’est l’un des quatuors à cordes impressionniste les plus joués : le Quatuor Terpsycordes l'a d’ailleurs démontré de manière convaincante par son interprétation lors du concert d'hiver de la série « Vier Jahreszeiten » dimanche dernier dans l'Église réformée.
Girolamo Bottiglieri et Raya Raytcheva (violons), Caroline Cohen Adad (alto) et le violoncelliste François Grin ont vécu intensément l’univers du son de l’étudiant de Fauré, et cela au fur et à mesure de leurs interprétations. Avec - bien sûr – une intonation sûre, les passages d'octave ont été appréciés ainsi que la conception des couleurs de sons et la diversité de motifs et de thèmes. Un son d'alto incroyablement chaud a été associé à des passages qui peuvent également être entendus dans le tutti.
A l’entrée du 2e mouvement, les Pizzicati ont été réellement « Assez vifs et rythmés » alors que, lors du 3e mouvement dont le titre est « très lent », le Quatuor a su jouer des nuances à l’aide des „sourdines“: l’interprétation des thèmes et des accompagnements furent en effet totalement adaptés à l‘œuvre.
William Sabatier très en forme
Astor Piazzolla est connu comme le Roi du Tango. En 1989, l’Argentin (1921-1992) a composé les « Five Tango Sensations » avec ses 5 mouvements « Asleep – Loving – Anxiety – Despertar – Fear. »
Le Bandonéoniste Français, William Sabatier vit pour le Tango depuis sa jeunesse. Lors d’un grand solo, il nous exprime « la phase du sommeil » la thématique contrastée « sommeil / rêve » rencontre un accompagnement apaisé du quatuor. Sabatier a également brillé comme un excellent improvisateur dans les 4 autres mouvements : Il s’est servi de quelques séquences à partir d’un texte rigide et rythmique tout en laissant aussi la place aux violon et violoncelle lors de leurs solos, avant que les motifs ne traversent les voix du quatuor.
Depuis 2010, ce « Quintet » travaille ensemble. Cela a tellement « tangoté » que le public a eu du mal à rester assis à leurs places.
Les grands applaudissement qui ont suivi ont provoqué 2 « bis » : Piazzolla « La muerte del angel » et l’immanquable « Oblivion » qui ont totalement enthousiasmé le public, certains, même, sont probablement rentrés à la maison en « swinguant » à la nuit tombante.
Critiques autour du CD BLOCH & GERBER sorti en mai 2017
« Enregistrés à l’instigation de la Fondation Gerber, les trois quatuors du compositeur neuchâtelois René Gerber (1908-2006) se distinguent par leur caractère plaisant, tout en fraîcheur et en spontanéité, contrairement au Quatuor N°2 d’Ernest Bloch, dont l’écriture fournie et savante demande une compréhension fine de la structure et un engagement émotionnel important.» Martine Duruz, Scène Magazine, avril 2017
« C’est le Quatuor Terpsycordes qui enregistre la musique de René Gerber (…) Une musique très agréable à écouter, qui est très bien écrite pour les cordes. C’est couplé avec un autre grand compositeur suisse, Ernest Bloch. (…) » Rodolphe Bruneau-Boulmier, France Musique, "En piste", novembre 2017 A réécouter, et avancez à 1h10: ici
William Sabatier et Terpsycordes clôturent le Festival musical de Namur par Télévision Canal C · juillet 13, 2017
Le Festival musical de Namur s’est clôturé ce dimanche avec le bandonéoniste William Sabatier. Avec cet instrument particulier et en compagnie du quatuor à cordes Terpsycordes il a fait revivre Astor Piazzola et Edith Piaf dans une même émotion. Ce concert mettait un point d’orgue à une très belle édition du festival.
Regardez le reportage ICI
Espace 2, RTS :
Rétrospective du Quatuor Terpsycordes pour ses 20 ans !
Deux émissions consacrées au parcours des Terpsycordes, enregistrements à l'appui, dans "Quai des orfèvres", par Catherine Buser que nous remercions vivement!
Emission du 04.05.2017: ICI
Emission du 05.05.2017: ICI
Louis Vierne (1870–1937), Spleens et détresses op. 38, Piano Quintet op. 42. Anaïk Morel, mezzo-soprano, Mūza Rubackytė, piano, Terpsycordes Quartet. CD Brilliant Classics.
Bien belle (re)découverte que ces pages si peu connues et si rarement interprétées de Vierne mélodiste, sur des poèmes de Verlaine, dans ce cycle intitulé Spleens et détresses ! Ces dix mélodies, composées au cœur de la grande guerre en 1917, constituent, à n’en pas douter, un cycle majeur de la mélodie française. Un grand moment de bonheur !
Louis Vierne met remarquablement en valeur ces textes dont certains avaient déjà retenu l’attention d’illustres compositeurs, comme Spleen ou Le son du cor, sublimés par Debussy.
Anaïk Morel nous livre ici une somptueuse interprétation de ce cycle, sa voix profonde et chaude de mezzo-soprano saisit parfaitement l’expressivité du texte et de la musique et nous fait entrer, dès les premières notes, dans l’univers sombre de ce récital. Elle maîtrise parfaitement ces partitions exigeantes, sachant à bon escient donner de la voix et elle n’en manque pas ! Mais tout n’est pas sombre dans ce cycle, écoutez la passion de Sapho ou encore l’ironie mordante de Sérénade !
Mūza Rubackytė fait bien plus qu’accompagner notre mezzo-soprano, elle est totalement en phase avec elle, saisissant de bien belles partitions dont l’écriture dépasse le simple accompagnement d’une mélodie.
Cet enregistrement est complété par le très beau Quintette pour piano opus 42, ex voto érigé à la mémoire du fils mort durant la grande guerre. Notre pianiste nous livre, avec le quatuor Terpsycordes, une poignante interprétation de ce Quintette en ut mineur, œuvre douloureuse mais dans laquelle on voit poindre quelques lueurs d’espoir, celles d’un compositeur qui reste animé par la foi.
De la très belle ouvrage et un moment privilégié de musique !
Christophe Bernard - UTMISOL
L'Echo, Karène Bellina et Serge Hulpusch, septembre 2016
Retour sur le concert à Tulle lors des Nuits de Nacre avec William Sabatier au bandonéon dans un programme Piaf et Piazzolla :
"Des Parcelles de nacre et de fraternité"
(...) William Sabatier et le quatuor Terpsycordes ont livré une spectaculaire création sonore et visuelle en mémoire de Piaf, Gardel, Piazzolla. Elle a mené le public dans un voyage entre Paris et Buenos Aires. Leur prestation a atteint la perfection, offrant des moments de grâce. Sublime!
LIRE l'article et VOIR la vidéo
Critiques sur le dernier cd : Vierne avec Muza Rubackyté Classica juillet-août 2016 VOIR ICI
France Musique, mai 2016 : Le Quatuor Terpsycordes était invité par France Musique dans l'émission "Plaisirs du Quatuor" de Stéphane Goldet. Il y a interprété le Quatuor n°1 op. 76 de Haydn, le Langsamer Satz de Webern et le Quintette de Vierne op. 42 avec la pianiste Muza Rubackyté, oeuvre enregistrée sur un CD sorti le 1er mai 2016 pour le label Brilliant Classics diffusé le 22 mai à 15h30
réécouter: ici
Espace 2, juin 2016 : François Grin, violoncelliste des Terspycordes, est l'invité d'Yves Bron dans Magma (Espace 2 - RTS), au sujet du dernier CD Vierne. Interview et extraits du CD. (durée: environ 20 minutes) diffusé le 3 juin à 12h
réécouter: ici
Forum Opera, mai 2016 "Vive Vierne !", par Laurent Bury
"En août 2015, Brilliant Classics publiait un disque consacré à Louis Vierne, réunissant des pièces pour piano interprétées par Mūza Rubackyté. La pianiste lituanienne revient pour ce qui deviendra peut-être une série, mais cette fois avec la complicité du Quatuor Terpsycordes pour le beau Quintette pour piano opus 42, ex-voto conçu après que le fils du compositeur eut été tué au combat, et qui pourrait à ce titre figurer dans l’ambitieuse entreprise du label Hortus, « Les Musiciens et la Grande Guerre ». Ce morceau de musique de chambre d’une trentaine de minutes occupe la deuxième moitié de la galette, la première étant consacrée à un cycle de mélodies, Spleens et détresses, également daté de 1917. (...) Autant dire que les versions discographiques ne sont quand même pas pléthore, et que ce nouvel enregistrement n’est pas un luxe superflu." article complet en ligne: ici
- Musikzen, juin 2016 : Terpsycordes… Et ça repart! Pour s’écarter des sentiers battus, un Vierne… à demi accompli, par Franck Mallet
"(...) enregistré un an et demi plus tard au même endroit, et de nouveau avec le piano de Muza Rubackyté, le tumulte somptueux du Quintette avec piano de 1917 bénéficie de l’interprétation accomplie du Quatuor suisse Terpsycordes, captés décemment cette fois-ci… Et c’est la troisième version discographique depuis le début de l’année ! Preuve qu’il est payant de s’écarter des sentiers battus…" article complet en ligne: ici
Critiques sur le cd : Franz Schubert, Quartettsatz D 703, Quatuor No 15 D 887, Ed. Ambronay.
« Faut-il tirer Schubert du côté classique parce qu’il en utilise les formes ou bien du côté romantique parce qu’il exprime les sentiments à la première personne ? Ni l’un ni l’autre, répond le Quatuor Terpsycordes qui joue brillamment d'un extraordinaire paradoxe : exhaler le caractère résolument moderne de cette musique tout en utilisant des instruments d’époque. » Gérard Pangon, Musikzen novembre 2015
« Un choix d’une merveilleuse intelligence permettant de goûter au maximum de leur potentiel expressif les coups de théâtre, les soubresauts, les recoins d’ombre et autres rais de lumière. En d’autres termes : la musique elle-même, poussée à son plus intense paroxysme expressif. (…) En un mot, on n’imagine guère interprétation plus vivante et passionnée que celle gravée aujourd’hui par le Quatuor Terpsycordes, portant à son comble une indomptable fièvre romantique. »
Thomas Vergracht, Resmusica octobre 2015
« Au-delà de la recherche de fins détails, sur l’articulation et l’interprétation historique, c’est aussi sur la longueur du discours, le souffle qu’il faut tenir de bout en bout, que les musiciens œuvrent, pour rendre passionnant ce quinzième quatuor aux dimensions quasi symphoniques (peu ou prou 45 minutes). Le pari est tenu. Le Quatuor Terpsycordes confirme ainsi son inspiration schubertienne. »
Elisabeth Haas, La Liberté septembre 2015
Un quatuor symphonique
D’aucuns lient le Quartettsatz de Schubert au quatuor La jeune fille et la mort. Les musiciens du Quatuor Terpsycordes ont fait le choix de l’enregistrer en même temps que le Quatuor No 15, soit l’ultime de Schubert. Ces pages oscillent toujours entre la dentelle mélodique, le cadre intime dans lequel était jouée la musique de chambre et leur force expressive, puissante, parfois même rugueuse. Pour retrouver la délicatesse autant que l’urgence de la musique de Schubert, les Terpsycordes ont monté leur propre instrument avec des cordes en boyau et jouent avec des archets du XIXe siècle. Au-delà de la recherche de fins détails, sur l’articulation et l’interprétation historique, c’est aussi sur la longueur du discours, le souffle qu’il faut tenir de bout en bout, que les musiciens œuvrent, pour rendre passionnant ce quinzième quatuor aux dimensions quasi symphoniques (peu ou prou 45 minutes). Le pari est tenu.
Le Quatuor Terpsycordes confirme ainsi son inspiration schubertienne (après un premier disque consacré aux quatuors Rosamunde et La jeune fille et la mort). Lauréat d’un Premier Prix au Concours de Genève en 2001, il se produira le 11 novembre prochain au Victoria Hall dans le cadre du concert de gala des anciens lauréats. EH, La liberté.CH
Écoutez l'émission Magma du 17 septembre 2015 sur RTS en cliquant ici
"une intonation impeccable, pas de chichis interprétatifs, pas de soufflets ou autres idiosyncrasies à l’ancienne, une grande finesse de sonorité, et surtout une gestion toujours très sûre du flux musical. On est pris par leur discours de bout en bout en l’on goûte à la fois les qualités sonores de chacun et de l’ensemble " Vagnethierry.fr
Wanderer sans fard : Le Quatuor Terpsycordes mène Schubert vers le XXème siècle
" Le Quatuor Terpsycordes joue brillamment d'un extraordinaire paradoxe : exhaler le caractère résolument moderne de cette musique tout en utilisant des instruments d’époque. Pas question alors de laisser Schubert le Wanderer zigzaguer dans le brouillard : les Terpsycordes savent très bien où il vont. Comme dans leur enregistrement de La Jeune fille et la mort, paru en 2008, ils s’affranchissent de tout sentimentalisme refusent le moindre épanchement, le plus petit effet de manche, le coup d’archet à vous fendre le cœur, et donc tout vibrato. D’aucuns pourraient penser que cette façon d’aborder Schubert tend vers la sécheresse. Elle en donne au contraire une vision tout autre, nimbée d'une autre forme d'émotion, plus âpre, sans diminuer la tension permanente entre l’angoisse et la sérénité. " Gérard Pangon, Musikzen
Pour lire toute la critique cliquez ICI
Le Quatuor Terpsycordes passionné dans Schubert
"Le jeu des Terpsycordes se mue tantôt en déchaînements nerveux ou bien à l’opposé en d’angéliques pianissimi, transfigurant l’incroyable inspiration schubertienne.
Car on remarquera dès ce « Quartettsatz » introductif un élément des plus marquants : en effet, les interprètes ayant adopté le jeu sur des instruments authentiques ne possédant pas toutes les capacités expressives des instruments d’aujourd’hui (cordes en boyau, etc.), ils auront eu à cœur d’accentuer les contours, les nuances, les dynamiques de cette musique…
Un choix d’une merveilleuse intelligence permettant de goûter au maximum de leur potentiel expressif les coups de théâtre, les soubresauts, les recoins d’ombre et autres rais de lumière. En d’autres termes : la musique elle-même, poussée à son plus intense paroxysme expressif." Thomas Vergracht, Resmusica
Pour lire toute la critique, cliquez ICI
Le Quatuor Terpsycordes s'est produit le 26 avril dernier à l'Eglise St Germain (Genève) pour soutenir le projet de l'Accademia d'Archi "Orchestre en classe". Il est heureux de parrainer ce projet qui vise à offrir aux plus jeunes, dans le milieux scolaire, la possibilité de pratiquer un instrument. Voici l'article paru dans Le Temps avant le concert.
" C’est un joli projet à accompagner. Un de ceux qui signalent l’importance du développement harmonieux de la jeunesse, grâce à une éducation complète. A Genève, les activités d’orchestre en classe sont défendues par certaines écoles de musique et orchestres, dont le Conservatoire populaire et l’OSR notamment. Les enfants n’ayant pas accès à la musique classique peuvent ainsi entrer en contact pour pratiquer en groupe une discipline habituellement réservée à des couches sociales favorisées. Sur le modèle du Sistema vénézuélien fondé il y a trente ans par le chef José Antonio Abren, le principe a fait des émules. L’école Accademia d’Archi pilote aujourd’hui quatre unités d’orchestre de cordes en classe, à Chêne-Bourg et Thônex. Acquisition d’instruments, salaires d’enseignants, locaux… Les mécènes s’investissent sur des périodes limitées, et les restrictions budgétaires ne permettent pas à l’Etat de soutenir ces projets sur le long terme. Le directeur de l’organisme, André Rochat, part donc en croisade pour récolter des fonds. Un concert de soutien est ainsi organisé ce dimanche à l’église Saint-Germain à 17h. Le quatuor Terpsycordes, parrain de l’orchestre en classe, affiche Haydn, Ravel et Schubert. Les quatre musiciens croiseront l’archet pour une belle cause. "
Le Temps, le 23 avril 2015, Sylvie Bonier
CD avec Maël Godinat Trionyx
Lire l'article sur Le Courrier du 28 mars 2015
CD Haydn – Sept Dernières Paroles du Christ en Croix – Terpsycordes SQ
« Très belle œuvre dont le caractère primesautier (voyez « Consumatum est » !) m'étonne toujours ; et servie à merveille par les Terpsycordes, qui ont la chaleur du grain des instruments d'époque, mais avec une assise dense (et une sûreté technique) beaucoup plus rare avec ce type de matériel. Seul l'orage fait un peu grincer les boyaux. Magnifique version, qui culmine dans un saisissant « In Tuas manus ».
Classissima - carnet d'écoutes n°71 par David Le Marrec - 28 mars 2015
CD Haydn – Quatuor Op.33 n°5 – Terpsycordes SQ
CD Haydn – Quatuor Op.33 n°2 – Terpsycordes SQ
« Sur instruments d'époque, on n'a pas fait mieux, et de très loin : l'une des lectures les plus spirituelles de ce groupe. Depuis que je les ai entendus pour la première fois (jouer le Premier de Ligeti !) pendant le Concours d'Évian-Bordeaux, où je ne m'étais pas expliqué leur élimination au premier tour, je les suis avec plaisir, et je n'espérais pas alors une telle discographie, très méritée d'ailleurs (leur Treizième de Schubert est merveilleux aussi, et leurs Sept Dernières Paroles, et la plupart du reste…).
Au demeurant, l'opus 33 est, avec les deux derniers cycles, le plus intéressant des quatuors de Haydn (étrange baisse d'intérêt dans les opus des quarantaine et cinquantaine…). »
Classissima - carnet d'écoutes n°70 par David Le Marrec - 22 mars 2015
Concerts classiques de la région morgienne mars 2015
Haydn et Schubert au temple
« Le quatuor a séduit le public du Temple avec Haydn, Webern et Schubert. Après l'Allemagne et avant de rejoindre la salle Gaveau de Paris, puis la Belgique et le Luxembourg, le Quatuor Terpsycordes était de passage dimanche au Temple, dans le cadre des Concerts Classiques de la région morgienne.
Au sortir de leurs études musicales, un Italien, une Bulgare et deux Suisses ont fondé ce groupe homogène et complémentaire, inspiré par Terpsychore, fille de la musique et mère des sirènes. Titulaire d’un premier prix en 2001 à Genève, ce quatuor, alliant rigueur et fantaisie, est déjà connu loin à la ronde et ses enregistrements salués par la presse spécialisée.
Pour le violoncelliste François Grin (à droite sur la photo), c’était un retour aux sources, puisqu’il est enfant de Préverenges et ancien élève de Beausobre : « Oui, c’est avec une certaine émotion et un pincement au coeur que j’ai joué aujourd’hui, car il y a longtemps que je ne m’étais produit dans la région.»
Trois pièces étaient au programme: les six quatuors de Joseph Haydn op. 76 reflètent l’expérience et la maturité du compositeur. Le Langsamer Satz d’Anton Webern est une oeuvre de jeunesse (début du 20e) encore très marquée par Brahms, publiée plus d’un demi-siècle après sa création.
L’oeuvre célèbre de Franz Schubert, « La Jeune fille et la Mort », (dont certains mouvements accompagnent des films de Polanski et Jane Campion), est composée de cinq variations qui «s’achèvent en une conclusion pianissimo sereine et réconciliatrice ». F.E.
Schubertsiade Sion, mars 2015
« Le Quatuor Terpsycordes qui a l'habitude de se montrer radical et audacieux dans la lecture des oeuvres » Le Jounal de Sion, Hervé Lochmatter
L'AUDIENCE DU TEMPS, 19 novembre 2014
CD Der Tod und das Mädchen Rosamunde de Franz Schubert
« Mais c’est sans doute le premier mouvement de ce quatuor qui me marqua le plus, avec son dessin de deuxième violon rappelant l’accompagnement de Gretchen am Spinnrade, le motif de l’alto et du violoncelle, avec ses notes répétées implacables (blanche pointée – quatre doubles croches, blanche pointée – quatre doubles croches), et soudain, comme surnageant, la mélodie erratique du premier violon, magnifiée, dans l’interprétation des Terpsycordes, par une sonorité douce, un phrasé ample et un caractère rêveur, par aussi l’unité du son, justement — c’est plus tard que j’ai appris que les quatre musiciens jouent des instruments tous de la même famille de luthiers, les Vuillaume (Jean-Baptiste et Nicolas-Louis), cordés de boyau, et quatre archets classiques ; aux premières écoute, l’heure n’était pas à l’information — il n’y avait pas l’Audience du Temps à l’époque et il n’aurait pu être question de chroniquer cela — mais à l’émerveillement. Et j’avais, pour ainsi dire, l’impression d’une espèce de miracle. Les teintes tantôt diaphanes, tantôt violemment charnelles, le ton tantôt tendre et un peu triste, tantôt tragique, tantôt intime, quasi mormorando, et tantôt passionné, éperdu — tout cela donnait à la musique de Schubert une expressivité qui, avec cettedécence (du latin decere, “convenir”), avec cette concentration et cette intensité, était — et reste, d’ailleurs — à la limite de l’incroyable et même de l’insoutenable. » Lire la suite
TRIBUNE DE GENEVE, juin 2014
« Un concert du Quatuor Terpsycordes, renforcé pour l’occasion par une petite dizaine de pupitres et, surtout, par le lightshow du duo Sigmasix. Là aussi, la grande foule et un véritable triomphe pour une œuvre, La Jeune Fille et la Mort de Schubert, transfigurée et augmentée par des artifices qu’on n’a pas coutume de croiser dans ce biotope. De ce concert, on aura aimé avant tout le noir qui a longtemps régné entre les dorures du Victoria Hall, tout juste rompu par les lumières tamisées posées sur les pupitres. On aura aussi apprécié la fougue et l’intensité musicale déployées par l’ensemble sur la scène. Et puis le ballet de lumières, qui ont su créer des atmosphères et souligner l’intense narration schubertienne. Décoiffant! »
PAPERBLOG, septembre 2013
« S'il n'a pas encore acquis auprès du grand public la réputation que ses qualités devraient lui valoir, cet ensemble actif depuis plus de 15 ans, jouant sur instruments d'époque – des Vuillaume du milieu du XIXe siècle cordés en boyau et joués avec des archets classiques – ou modernes en fonction des répertoires abordés, n'en est pas moins de plus en plus séduisant au fil des années. »
L'Express - L'Impartial (2013)
« Une science stupéfiante pour la couleur (...) Ainsi les « Métamorphoses nocturnes » se sont-elles ouvertes samedi à l’enivrante exploitation du quatuor Terpsycordes. L’ensemble fait une subtile utilisation des couleurs sonores qui, toutes différenciées, lumineuses, aboutissent à une force insoupçonnée. Les musiciens ont bouleversé le public, spontanément. Quant à leur vision du Quatuor à cordes op 18 de Beethoven, joué en ouverture du concert, elle est riche de puissance dramatique et de vibration intérieure. Chaque mouvement est animé d’un souffle d’une extraordinaire intensité. L’allegro con brio est pastoral, les dialogues sont finement structurés. Puis les interprètes combinent enthousiasme et nostalgie tandis qu’un humour discret caractérisera le scherzo.
La communion spirituelle entre les musiciens Girolamo Bottiglieri, premier violon, Raya Raytcheva, second violon, Caroline Haas, alto, François Grin, violoncelle est tangible. Toujours l’ensemble démontre une sûre verticalité.
Dans le Quatuor à cordes en la mineur op 51 de Johannes Brahms, qui a terminé le concert, les Terpsycordes se sont abandonnés, à bon escient, aux plaisirs de l’époque romantique. Le bis? Un mouvement d’un quatuor de Beethoven. »
ANACLASE.COM
« Quatuor Terpsycordes: œuvres de Beethoven, Haydn et Ligeti
Festival d’Ambronay / Salle Monteverdi - 16 septembre 2012
[...] les quatre interprètes du Quatuor Terpsycordes [...] ont adopté une audacieuse démarche quant à leur interprétation : ils jouent autant sur instruments modernes que sur instruments anciens, selon le répertoire abordé. Et, disons-le d’emblée, ils défendent l’un et l’autre avec le même bonheur (Raya Raytcheva et Girolamo Bottiglieri aux violons, Caroline Cohen-Adad à l’alto et François Grin au violoncelle). Le Quatuor en mi bémol majeur Op.33 n°2 (1781) de Joseph Haydn, surnommé « La Plaisanterie », revit avec brio mais raffinement, avec élans mais délicatesse, autour de son mouvement central au tempo de valse.»